Elementor #6861

On a coché la case séminaire, et après ?

Le lieu était sympa, l’icebreaker a (presque) fait sourire tout le monde, la photo de groupe est réussie, le buffet est à revoir car il n’y en a pas eu assez..Le séminaire est passé, un « one shot » qui sera inscrit dans la mémoire collective de l’équipe … ou pas (“ah oui, c’était à l’automne dernier, non ?”)

Parce que dans certaines organisations, le séminaire demeure un temps et un budget « que l’on n’a pas », pour d’autres il devient une sorte de rituel, une case à cocher. Parce que dans certains séminaires, on y parle cohésion, vision, valeurs, parfois même émotions. On élabore un nuage de mots, un plan d’intentions, une belle fresque collective… et puis on rentre.

Avec un peu de chance, on a appris à faire des tours de table efficaces. Avec un peu moins de chance, on a simplement mangé un bon repas et collectionné quelques post-it.

Parfois il y a même eu un cahier des charges « 𝙊𝙣 𝙖𝙞𝙢𝙚𝙧𝙖𝙞𝙩 𝙪𝙣 𝙨𝙚́𝙢𝙞𝙣𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙞𝙣𝙣𝙤𝙫𝙖𝙣𝙩, 𝙢𝙖𝙞𝙨 𝙥𝙖𝙨 𝙩𝙧𝙤𝙥 », “𝙌𝙪𝙚𝙡𝙦𝙪𝙚 𝙘𝙝𝙤𝙨𝙚 𝙙𝙚 𝙥𝙖𝙧𝙩𝙞𝙘𝙞𝙥𝙖𝙩𝙞𝙛, 𝙢𝙖𝙞𝙨 𝙨𝙩𝙧𝙪𝙘𝙩𝙪𝙧𝙚́. « 𝙀𝙩 𝙨𝙪𝙧𝙩𝙤𝙪𝙩 𝙥𝙖𝙨 𝙩𝙧𝙤𝙥 𝙩𝙝𝙚́𝙤𝙧𝙞𝙦𝙪𝙚. 𝙈𝙖𝙞𝙨 𝙖𝙫𝙚𝙘 𝙪𝙣 𝙥𝙚𝙪 𝙙𝙚 𝙛𝙤𝙣𝙙 𝙦𝙪𝙖𝙣𝙙 𝙢𝙚̂𝙢𝙚.” Parfois, on cherche un consultant « animateur », « dynamique », qui “fasse passer des messages” tout en gardant le sourire. (Le fameux “GO du Club Med, mais avec une posture coach 🤪 .”)

Et maintenant ?

Un séminaire, ce n’est ni une baguette magique, ni un simple moment “hors cadre”.
𝘾𝙚 𝙣’𝙚𝙨𝙩 𝙥𝙖𝙨 𝙘𝙚 𝙦𝙪’𝙤𝙣 𝙮 𝙛𝙖𝙞𝙩 𝙦𝙪𝙞 𝙘𝙤𝙢𝙥𝙩𝙚 𝙡𝙚 𝙥𝙡𝙪𝙨, 𝙘’𝙚𝙨𝙩 𝙘𝙚 𝙦𝙪’𝙤𝙣 𝙘𝙝𝙤𝙞𝙨𝙞𝙩 𝙙’𝙚𝙣 𝙛𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙚𝙣𝙨𝙪𝙞𝙩𝙚.
S’il ne se passe rien après, alors oui, c’était un bon moment. Rien de plus.

Mais s’il ouvre une porte, enclenche une conversation, fait émerger une question un peu plus vraie, alors il devient un levier, un point d’appui, un accélérateur de mouvement.

𝗨𝗻 𝘀𝗲́𝗺𝗶𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲, 𝗰𝗲 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝘂𝗻𝗲 𝗰𝗮𝘀𝗲 𝗮̀ 𝗰𝗼𝗰𝗵𝗲𝗿. 𝗖’𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻 𝗽𝗼𝗶𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗱𝗲́𝗽𝗮𝗿𝘁.

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